Le peintre
Un jour.
La peinture éclaboussait ses pieds nus. Lentement, péniblement, il avançait un pied après l'autre. Les tons se mélangeaient lentement sur le sol, formant des volutes et des arcs colorés. Ses pas laissaient de profondes marques dans cette épaisseur gluante. Le liquide s'y répendait alors mollement en courbes multicolores, effaçant son passage.
Un matin.
Il se tient maintenant droit. Il observe une toile blanche en murmurant un pesant "Encore.". Lentement sa main se lève et vient doucement se poser sur la toile vierge. Un instant passe silencieusement, les yeux clos. Délicatement, il relève légèrement sa main et caresse du bout des doigts la toile. Les yeux s'ouvrent. Ses mains se dirige vers ses pinceaux. Il se met au travail.
Un midi.
Le labeur avance. Le temps s'écoule. Les pinceaux ondulent sur la toile. Il se courbe vers le sol, trempe la pointe de son pinceau et se replonge dans son oeuvre. Les traits et les couleurs s'arquent et se voutent sur la toile, s'emmélant, se mélangeant à l'infini. Naissent des galbes majestueux, des silouhettes graciles, riantes ou pleurantes selon la lumière du jour.
Un soir.
Le temps file. Son labeur est fini. Il recule, observe, jauge et juge: "Demain, à la lumière du petit matin, ce sera parfait.". Il se retourne et fait quelque pas sur le parquet, lisse et brillant. Une pause. Un dernier regard à son oeuvre. Il s'éloigne finalement, le dos vouté, la demarche tranquille. Il va se reposer.
Un jour.
La peinture éclaboussait ses pieds nus. Lentement, péniblement, il avançait un pied après l'autre. Les tons se mélangeaient lentement sur le sol, formant des volutes et des arcs colorés. Ses pas laissaient de profondes marques dans cette épaisseur gluante. Le liquide s'y répendait alors mollement en courbes multicolores, effaçant son passage.
Il se tient maintenant droit. Il observe une toile blanche en murmurant un pesant "Encore.".
La peinture éclaboussait ses pieds nus. Lentement, péniblement, il avançait un pied après l'autre. Les tons se mélangeaient lentement sur le sol, formant des volutes et des arcs colorés. Ses pas laissaient de profondes marques dans cette épaisseur gluante. Le liquide s'y répendait alors mollement en courbes multicolores, effaçant son passage.
Un matin.
Il se tient maintenant droit. Il observe une toile blanche en murmurant un pesant "Encore.". Lentement sa main se lève et vient doucement se poser sur la toile vierge. Un instant passe silencieusement, les yeux clos. Délicatement, il relève légèrement sa main et caresse du bout des doigts la toile. Les yeux s'ouvrent. Ses mains se dirige vers ses pinceaux. Il se met au travail.
Un midi.
Le labeur avance. Le temps s'écoule. Les pinceaux ondulent sur la toile. Il se courbe vers le sol, trempe la pointe de son pinceau et se replonge dans son oeuvre. Les traits et les couleurs s'arquent et se voutent sur la toile, s'emmélant, se mélangeant à l'infini. Naissent des galbes majestueux, des silouhettes graciles, riantes ou pleurantes selon la lumière du jour.
Un soir.
Le temps file. Son labeur est fini. Il recule, observe, jauge et juge: "Demain, à la lumière du petit matin, ce sera parfait.". Il se retourne et fait quelque pas sur le parquet, lisse et brillant. Une pause. Un dernier regard à son oeuvre. Il s'éloigne finalement, le dos vouté, la demarche tranquille. Il va se reposer.
Un jour.
La peinture éclaboussait ses pieds nus. Lentement, péniblement, il avançait un pied après l'autre. Les tons se mélangeaient lentement sur le sol, formant des volutes et des arcs colorés. Ses pas laissaient de profondes marques dans cette épaisseur gluante. Le liquide s'y répendait alors mollement en courbes multicolores, effaçant son passage.
Il se tient maintenant droit. Il observe une toile blanche en murmurant un pesant "Encore.".
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